Historique et concept


Eté 2013, une vision, une envie : monter une fanfare de musiques populaires cubaines.

L’idée ne vient pas de nulle part. Benjamin Lebert n’en est pas à sa première création d’orchestre  (Bermuda Brass Band, River Swing…). Parallèlement sideman  sollicité de la scène nantaise comme tubiste et tromboniste, il sillonne les festivals en tout genres avec un affect particulier pour la rue.

Le son cubain manque au paysage et pour cause, en fin connaisseur, il sait que mener à bien l’idée ne sera pas chose simple.

Raison de plus pour lancer l’histoire, ça va s’appeler Orquesta De La Calle !

Reste à trouver la formule : un sextet de rue capable d’interpréter cette musique puissante et complexe.


Compère de section, talentueux sonero spécialisé en la matière, le trompettiste Aurélien Bucco était trouvé d’avance.

Pour dénicher la percussion, là aussi les chemins s’étaient croisés avec Tobie Koppé et Cyrille Maillard. Ces deux aficionados formaient déjà les rouages d’une machine bien huilée.

Si bien huilés soient-ils, ils adhèrent tout de suite !

Antoine Soulard, métallier créateur artistique (La Mutine), est alors sollicité pour confectionner les chariots à percussions qui supporteront coups et macadams.

 

Guitariste ou tresero ? Denis Peduzzi, musicien atypique, saura synthétiser les parties de tres, de pianos et… de guitares.

Il est séduit par le défi.

 

L’orchestration originale se compose de deux trompettes mais le trombone s’impose vite avec Erwan Thobie qui poursuit l’aventure jusqu’en 2018.

Elias Delaunay, grand expert du jazz en rue, assure la relève.

 
 

2014-2015, Le groupe tourne déjà beaucoup et tape fort alors qu’il n’a pas encore tout à fait trouvé LA formule.

A l’origine, Benjamin Lebert imaginait une fanfare instrumentale, or la musique cubaine appelle le chant. Les chœurs s’imposent d’abord à voix nues. Face à la puissance sonore, le mégaphone fait vite son apparition. On y est presque.

Avec un véritable chant lead, le sextet pourrait vraiment interpréter les chansons dans leur format traditionnel. Alors l’atout rare se révèle. Cyrille Maillard, qui connait sur le bout des doigts cette musique, se sent prêt à tenir le chant et les timbales en même temps. On y est.

Fin 2015, la formule est trouvée, détonante.

Toute l’orchestration nécessaire est réunie en seulement six musiciens équipés pour le tout terrain.

Orquesta De La Calle étonne par sa qualité de jeu, sa puissance et sa générosité. Rien de moins !

Son fondateur n’en espérait pas tant…